enfin sauvée... [libre]

Où étais-je ? Je n'en avais aucune idée... Une forêt... Je m'assis sur une pierre, je laissais mes larmes tant retenus, coulés sur mes joues, je n'en pouvais plus, cela faisait plusieurs nuits que je ne dormais plus, j'avais besoin de craqué un peu...
Ma famille, mes amis, mon monde, ma maison, toute ma vie c'était écroulé en un instant... Tout cela a cause de stupide loup garou... Ses monstres, sans doté de pitié... Ils avaient détruit mon monde, ils m'avaient détruite à jamais...
Pourquoi devais-je être la seule survivante ?? Mais pourquoi ? Je hurlais de désespoir... Ma vie était fichue, j'aurais dut mourir, au moins je ne m'en serait pas voulut mais là... j'ai vu toute les personnes que j'aimais mourir, un par un sous mes yeux glacé d'effroi et sans que je puisse faire quelque chose...
Et ensuite ? Je n'avais été capable que de m'enfuir, arrivée dans la forêt j'ai crut que j'allais vraiment mourir d'épuisement, mais j'avais trouvé ce passage qui m'a emmené ici...
Où étais-je ?? Je n'en savais rien. Je m'allongea par terre et laissa mes larmes coulés doucement ne trouvant plus la force d'avancer...

J'avais entendu dire qu'il y avait une autre entrée dans la forêt menant à Fantastic-World. Bien sûr, je voulais aller voir. Et c'était ce que j'avais fait. Par contre, je ne m'attendais pas à trouver une personne. Ses oreilles étaient pointues, il s'agissait donc d'une elfe. Pourquoi est-ce qu'elle pleurait ? Il s'était passé quelque chose ? Je m'approchais sans faire de bruit jusqu'à être à moins d'un mètre d'elle. Je m'apprêtai à poser ma main sur son épaule mais j'avais changé d'avis : je risquais de lui faire peur en m'y prenant comme ça. Alors, je la contournai -toujours en silence- et m'assis sur un rocher en face d'elle. J'attendis quelques instants, puis demandai d'une voix suave :

"Pourquoi pleures-tu ?"

J'en profitais pour l'observer un peu plus attentivement. Je me levai, m'approchai lentement et m'accroupis pour être sa hauteur. Je lui caressai doucement la joue en lui disant :

"Tu peux me le dire, tu sais."

Je sentis une main sur mon épaule, je ne réagis même pas tellement que j'étais entrain de mourir d'épuisement. Je sentis la main de l'inconnu s'enlever et lorsqu'il se mit en face de moi, je me releva doucement et le regarda choquée, mais qu'était-il ? Il n'avait pas les même oreilles pointus que moi, il les avaient rond... je n'avais jamais vu une personne comme lui... Il me demanda, pourquoi je pleurais. Devais-je lui faire confiance et tout lui raconter, mais en même temps je ne le connaissais pas et il ne ressemblait à aucune créature que j'avais vu auparavant...
Mon désespoir et l'envi de parler, de me décharger de tout se que j'avais sur le cœur l'emporta.

" Mon monde vient d'être attaqué... il est détruit à tout jamais, ma famille, mes amis, tout les gens de mon peuple sont morts, je suis la seule rescapée..."

sur ses mots, je me cachait le visage avec mes mains, et je laissa mes larmes incessante coulés.

J'étais très surpris de sa réponse car je me doutais bien qu'il y avait eu quelque chose de grave, mais je ne pensais pas que c'était à ce point-là! Un monde venait d'être détruit, et je n'étais pas présent. Qui avait bien pu faire cela ? Surtout que cela paraissait s'être passé vite... L'elfe s'était remise à pleurer.

"Je suis désolé de te faire souffrir..."

Je ne sus pourquoi, mais mon premier réflexe fut de la serrer doucement dans mes bras en oubliant le risque de me faire repousser. Après tout, on ne se connaissait pas ! Je ne savais rien d'elle, et elle ne savait rien de moi...

"Ça va aller maintenant, c'est fini. Tu es en sécurité ici", lui dis-je lentement.

Il s'excusa de me faire souffrir, mais ce jeune homme n'avait rien à voir avec ce qui c'était passer avec mon peuple. Soudain il me serra contre lui. Je ne le repoussais pas. J'avais besoin de réconfort, j'avais tellement souffert que j'avais besoin maintenant de craquer. Même si il pouvait me faire du mal, même si il pouvait être encore pire que les monstres que j'avais échapper, ma vie n'avait plus aucun sens...
J'enfouissais ma tête contre son torse et laissa mes larmes coulés... Il me dit de ne pas m'inquiéter, que j'étais en sécurité même si je ne le connaissais pas, dés qu'il prononça ces paroles, je le crut derechef et ne put que répondre:

" Merci, vraiment merci..."

J'avais remarqué un chose chez les êtres vivants : quand ils pleurent, leur chaleur corporelle a tendance a augmenté. Ses larmes et son corps étaient très chauds... Elle m'avait remercié de l'avoir consolé. C'était le minimum que je pouvais faire...

"Je t'en pris..."

J'enlevai ma main droite pour la glisser dans ma poche et en sortir un mouchoir (propre évidemment !) en tissu. J'espérai qu'elle ne s'effondre pas sur moi durant ce laps de temps. Je desserrai un peu mon étreinte afin de lui tendre mon mouchoir sans dire un mot.

[désolé je n'ai pas put te répondre avant _ _ ']

Il enleva une de ses mains pour aller à la recherche d'un mouchoir dans sa poche. Mes larmes coulaient toujours à mon grand désespoir. Je devais me montre forte, je devais arrêter ses pleurs. Je m'étais déjà assez ridiculiser devant cet personne. Même si je souffrais, je devais me montrer forte, et être digne de mes ancêtres, je devais leur montrés que j'étais digne d'être encore vivante. Quand il me passa son mouchoir, je me détacha de lui, me rassit sur une pierre, sécha mes larmes et pris une expression d'indifférence malgré mes yeux qui seules me trahissaient, ils étaient rempli de désespoir...

" Merci, beaucoup, ça va aller mieux maintenant, je devais juste craquée un peu... J'aurais juste quelques questions... Où sommes nous ? Qui es tu ? "

Pendant un instant, je crus qu'elle s'était ressaisie, mais lorsque j'observai ses yeux, je sus que ce n'était pas vrai. Néanmoins, je fis comme si je n'avais rien vu. Le fait que son visage semblait indifférent montrer qu'elle ne voulait plus que je la voie faible. Je me demandais à quoi ce changement soudain été dû... Il y eut un temps de silence durant lequel elle s'assit et sécha ses larmes. En fin de compte, elle se décida à parler de nouveau. Je répondis à sa question.

"Nous sommes à Fantastic-World. C'est un monde où il y a un peu de toutes les "races" d'êtres vivants. Les gens sont sympathiques ici..."

J'hésitai avant de poursuivre : fallait-il la prévenir du danger potentiel ? Cela risquait de remuer le couteau dans la plaie. Cependant, je ne voulais pas qu'elle se fasse des illusions telles que "tout le monde est gentil".

"Bon... Comme partout, il y a des gens qu'il voudrait mieux d'éviter... Mais rassure-toi, ils sont très minoritaires."

Il m'expliqua qu'on se trouvait à Fantastic World, Fantastic World, je n'en avait jamais entendue parler avant... De toute façon je n'avais jamais entendu parler d'autre monde existant avant ce jour...
Il me dit que ce monde était remplis avec toutes sortes de races. Mais comment pouvait-il cohabité sans problèmes ? Dans mon ancien monde, il n'y avait que deux races et c'était déjà impossible à gérer, je décida de lui poser la question.

"Mais... mais comment faite vous pour coexisté tous ensemble sans problèmes ? "

Même si ils n'étaient pas tous très gentil, il y arrivait à ce que j'avais compris...

" Quand tu dis plein de race ? Il y a quoi comme race ? "

j'eus un moment très peur, et si les Loups Garous, qui avaient dévastés mon monde étaient aussi arriver dans ce monde. Je me figeais de terreur.

Devant l'air surpris de Rosalie, Pierre ne put s'empêcher de se demander ce qui la troublait autant. Un petit moment de silence, et l'elfe posa sa question. Honnêtement, c'était l'une des rares fois où il pensait que la question posée n'était pas inutile, car oui, il s'était posé la même question précédemment. Il avait fini par se dire que c'était naturel, que les personnes de ce monde n'avaient pas de raison de se haïr et de se battre. Pierre haussa les épaules et déclara d'un ton neutre :

"Je suppose que personne n'a de raison valable pour créer des conflits..."

Il regarda dans le vide jusqu'à la seconde question de la jeune femme; celle-là, il la trouva inutile. À moins bien sûr qu'elle n'avait peur de quelque chose... Il supposa qu'elle craignait que la "race" qui avait détruit la sienne ne soit ici. Mais qui ou quoi cela pouvait-il bien être ? Jusqu'à présent le jeune homme n'avait rencontré personne qui aurait un quelconque intérêt à détruire un monde d'elfes. Exceptionnellement, il tenta de faire un peu d'humour :

"Ne t'inquiète pas, il n'y a pas de Méchants Loups ici."

Une lueur d'espoir plaint dans mes yeux... les loups garous, n'avaient pas envahi ce monde... Pourrais-je enfin vivre tranquillement ? je l'espérais, du fond de mon cœur... même si je n'avais plus de famille, plus d'amis, ma vie n'était peut être pas gâcher pour autant... Je vais surement passer une mauvaise période, mais je devais reprendre ma vie en main ! Je me relevais, pleine de convictions et de projets, je me tournais vers le jeune homme.

" Fantastic World ? C'est cela ? J'aimerais bien le visiter, si cela ne te dérange pas de jouer le guide pour quelques instants."

Je contemplais les alentours que je n'avais pas eut le temps de regarder auparavant avant d'ajouter.

"Mais... comment vais-je faire pour m'installer ? Je n'ai rien sur moi... ni argent, ni vêtement, ni objets... je n'ai que ces misérables vêtements que je porte."

Pierre constata que sa plaisanterie eut plus d'effet que prévu. Il ne comprit pas en quoi ce qu'il venait de dire pouvait faire autant réagir l'elfe dont il ignorait toujours le nom. Elle avait l'air remonté à bloc tout à coup. Elle dit à l'Ogre qu'elle aimerait bien visiter Fantastic-World. Le sorcier n'avait pas pour habitude de jouer les guides, mais puisque cela pouvait rendre l'inconnue heureuse... La récompense valait largement l'effort. Avant que Pierre eut le temps de répondre, l'elfe posa un autre problème, celui de l'installation.

"Du calme. Une chose à la fois. D'abord, dis-moi ton nom. Ensuite, pour les vêtements, ce n'est pas un problème. Pour ton habitat non plus, je peux m'en charger. De toute façon, l'argent n'est pas vraiment un problème ici..."

Pas besoin d'argent ? Mais... comment faisait-il pour marchander ? A la rigueur, nous on s'arrangeait pour échanger, par exemple tel ou tel chose contre du blé ou autre. Leur façon de procéder m'intriguait, je voulais en savoir plus, comprendre leur procédé. De plus, ce jeune homme disait que l'hébergement ne posait aucun souci.
Je lui souriais avant de lui répondre.

" Rosalie, je m'appelle Rosalie et toi, tu t'appelles ? "

J'avais comme l'impression de m'être un peu mal exprimé, mais je ne pouvais pas lui dire "Je suis riche" là, comme cela ! Non seulement c'était malpoli et en plus c'était presque insultant, pour tout le monde. Ainsi, elle s'appelait Rosalie ? Je ne savais pas vraiment pourquoi, mais son prénom me plaisait beaucoup. Peut-être... parce que j'adorais les roses (Rosalie, Rose... oui, bon, bref). Cette fois je n'avais plus le choix, je devais décliner mon identité à mon tour.

"Je m'appelle Pierre. Et, ce que je voulais dire, ce qu'on gagne facilement de l'argent ici. Il n'y a personne que je connaisse qui soit pauvre, à ce que je sache... Des vêtements, je peux en créer quelques uns... des simples. J'ai un appartement où tu pourrais habiter quelques temps avec moi (oh oh XD)."

Je m'arrêtai car je ne savais que dire de plus. J'étirai un peu mes doigts discrètement au cas où elle me demanderait tout de suite de faire des habits. Cela faisait longtemps que je n'avais plus fait cela, surtout avec une personne de sexe féminin...

Il s'appelait Pierre, un joli prénom, j'aimais beaucoup. Il voulait que j'habite avec lui, je rougis face à cette remarque. Dans mon ancien monde, les femmes dormaient entre elles, et les hommes entre eux. A par bien sur quand ils décidaient de procréer. Les enfants étaient également mis à l'écart. J'avais toujours trouver cette façon de faire un peu bizarre, mais j'avais été élevée comme cela, et ce n'était pas une jeune fille de mon âge qui allait faire changer le procédé. Les femmes étaient de toute façon continuellement dominer par un homme. Quand elles sont jeunes, c'est par leur père, puis par leur mari et parfois quand ce dernier mourait, le fils reprenait la relève. Depuis la nuit des temps, mon monde procédait ainsi, et voilà qu'une jeune homme qui avait d'un, accepté de la réconforter, et de deux lui proposait un hébergement. Je n'avais jamais connut cela auparavant. Même mon père n'avait jamais aussi attentionnée avec elle, c'était bien connut, la fille ne servait qu'à faire des enfants. Même chez les elfes, la vie était très dure.

"Dans un appartement ? mais... qu'est ce que c'est ? Vous n'habitez pas dans des arbres ?"

De plus le jeune homme disait qu'il pouvait créer des vêtements... Comment pouvait-il faire ? ce n'était pas possible...

Quand je lui avais dit qu'elle pouvait habiter avec moi quelques temps, elle avait rougi. Sans m'en rendre compte, je rougis à mon tour. Je n'osais même pas imaginer ce qu'elle avait pensé. Mais, j'étais sans doute loin de la vérité car je ne m'y connaissais pas beaucoup en matière d'elfes, ni de leur coutumes... Moi, dans mes propos, je n'avais strictement rien sous-entendu. Bien sûr, elle allait dormir dans la chambre d'hôte, et moi, dans la mienne. Aussi, elle ne savait pas ce qu'était un appartement, ce qui était peu surprenant. Alors, je tentai de lui expliquer :

"On ne peut pas habiter dans les arbres ici, ils ne sont pas conçus pour cela, je suppose... Quand on vit dans un appartement, c'est comme si on vivait dans des arbres, seulement, là, on est dans un assemblage de briques et de béton. C'est un immeuble, un bâtiment."

Je m'arrêtai, l'explication commençait à devenir un peu trop compliquée. Il fallait que je l'emmène en ville, histoire de lui montrer, au moins. Je fis "non" avec la tête.

"Oublie pour le moment, tu comprendras sans doute mieux quand on y sera."

Pour les vêtements, on allait sans doute voir plus tard. Mais je ne devais surtout pas oublier que je respectais la loi de Lavoisier, le fameux "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme." J'avais besoin de matière... Et puis, rien ne m'empêcher de lui acheter des habits, non !?

» Seule... [ Libre ]
» Enfin une vue plaisante
» Enfin chez lui...
» Allez ! Au boulot ! (libre)